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Philomène Belliveau

Portait d’une jeune femme sur un fond gris.

Artiste. Née à Memramcook le 29 juillet 1854, décéder le 17 mars 1940 à Rimouski. Fille de Modeste Cormier (mère) et Joseph Belliveau (père). Elle a fait ses études au Reed’s Castle, le couvent des Religieuses du Sacré-Cœur à Saint-Jean au Nouveau-Brunswick. Après ses études, Philomène se rend à Boston en 1889 où elle étudie le dessin et la peinture. Elle utilise surtout les pastels. Le Musée acadien de l’Université de Moncton possède quatre de ses portraits, ceux du père André Bourque, du père Camille Lefebvre, de Pascal Poirier et de Pélagie LeBlanc. D’autres sont la propriété de collections privées. Le 15 février 1904, Philomène, âgée de 49 ans, épouse le juge Alphonse Pierre Garon de Rimouski.

Source : Société culturelle de la Vallée de Memramcook. « Philomène Belliveau ». https://www.culturememramcook.ca/fr/artistes/peintres/8-philomene-belliveau

Mgr Théophile Allard

Homme assis en tenu d’archevêque. Il tient une bible dans la main droite. Photographie prise en studio.

Mgr Théophile Allard, prêtre catholique, est né le 27 aout 1842 à Carleton au Québec (alors nommé le Bas-Canada) et décédé le 30 janvier 1912 à Caraquet au Nouveau-Brunswick. Il a étudié Memramcook, au Nouveau-Brunswick au collège Saint-Joseph. Fut ordonné prêtre à Saint-Jean par Mgr John Sweeny en décembre 1867. Sa carrière sacerdotale commence à Caraquet, comme vicaire du curé Joseph-Marie Paquet. La fondation du collège Sacré-Cœur de Caraquet est largement due aux efforts de Mgr Théophile Allard. Voulant laisser un legs à l’Acadie, il entreprend un projet de construction d’un collège à l’instar de celui de Saint-Joseph à Memramcook. Une fois les travaux terminés en 1898, Théophile Allard entreprit des démarches pour faire venir une communauté religieuse afin d’assurer la direction de l’établissement, les eudistes. L’ouverture du collège a lieu en janvier 1899 avec 17 étudiants.

Source : Le Dictionnaire biographique du Canada. "Joseph-Théophile Allard". http://www.biographi.ca/fr/bio/allard_joseph_theophile_14F.html

Urbain Johnson

Portrait d’un homme de profil en tenue de ville. Photographie sur fond gris de forme rectangulaire prise en studio.

Urbain Johnson (27 janvier 1824 – avril 1917) fut un homme politique, un juge de paix, un fermier et un milicien canadien. Originaire de Saint-Louis-de-Kent au Nouveau-Brunswick. En 1854 il épouse Nathalie LeBlanc, ils eurent quatre enfants. Johnson fut impliqué dans le mouvement nationaliste acadien de la fin du XIXe siècle. Il fut parti du comité exécutif des deux premières Conventions nationales acadiennes, à Memramcook en 1881 et à Miscouche en 1884. Il fut vice-président de la Société centrale acadienne de colonisation, fondée en 1881.

Rev Mère Marie Léonie

Femme debout en tenue de sœur (soutane). Photographie prise en studio avec un arrière-plan de jardin.

Élodie Paradis, dite Mère Marie-Léonie (1840-1912), est originaire du village L’Acadie au Québec. Elle fut étudiante au pensionnat de la congrégation de Notre-Dame de Montréal. En 1862, elle fait un voyage à New York afin de s'occuper d'un orphelinat et d'une école destinés aux enfants pauvres. En 1874, elle fut nommée à l'âge de 34 ans directrice des novices au collège Saint-Joseph de Memramcook. En aout 1880, elle fonde l’Institut des Petites sœurs de la Sainte-Famille, une communauté vouée au service des prêtres de collège Saint-Joseph de Memramcook. Les sœurs ont été en service de 1874, jusqu’à la fermeture de l’établissement en 1966. Sa vie a fait l'objet du film Les Servantes du Bon Dieu, réalisé en 1979 par Diane Létourneau. Le Centre Marie-Léonie Paradis a été établi en son honneur sur la rue Galt à Sherbrooke. Elle a été béatifiée lors de la visite de Jean-Paul II au Canada en 1984.

Source : Dictionnaire biographique du Canada. « Élodie Paradis ». http://www.biographi.ca/fr/bio/paradis_elodie_14F.html

Sir Pierre Landry, juge de la Cour Suprême du NB

Portrait d’un homme de profil avec moustache qui porte une tenue de ville chic. Photographie sur fond blanc dans un cadre en bois. Photographie prise en studio.

Pierre-Amand Landry fut enseignant, avocat, juge et homme politique canadien. Né le 1er mai 1846 à Memramcook au Nouveau-Brunswick, décédé le 28 juillet 1916 à Dorchester au Nouveau-Brunswick. Il est une figure de proue de la renaissance acadienne. Il fut le premier député acadien du Nouveau-Brunswick, le premier avocat acadien (1871), le premier acadien membre d’un conseil des ministres et le premier juge acadien (1890).

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