Paul-Édouard Gallant est né à Barachois (Nouveau-Brunswick), le 22 février 1922. Il était le fils de François à Casimir Gallant et de Basilice Doiron, marié en septembre 1899. Il a fréquenté l'école jusqu'à la huitième année et il fut cultivateur toute sa vie. Il habitait l'emplacement de son grand-père, dont la maison avait été construite vers 1820 en vue d'en faire un hôtel. Paul-Édouard Gallant est décédé le 10 mars 1998, célibataire.

J.-Edgar Léger est né à Richibouctou (Nouveau-Brunswick) le 6 avril 1906, fils de Zacharie Léger et de Suzanne Daigle. Suite à des études secondaires à Richibouctou, il émigre en 1924 à Lowell, Massachusetts puis à New York travaillant dans le domaine de la construction. Vers 1928, il est employé par la compagnie Ford Motors de Detroit sur un navire transportant des voitures dans un voyage en Chine. Entre 1930 et 1940, il travaille à Montréal (Québec.), surtout dans la construction. De 1940 à 1945, il est soldat outre mer et à son retour en 1945, il s'établit à Grande-Digue (N.-B.). De 1947 à 1969, il est propriétaire de diverses compagnies de construction et de mobilier à Grande-Digue : « Grande-Digue Woodworkers », « Westmorland Equipment » et « Westmorland Contractors ».

J. Docithe Nadeau est né à Saint-François de Madawaska, le 23 avril 1910. Il fait ses études primaires à Saint-François et à Saint-Basile. Par la suite, il poursuit ses études au Collège de Sainte-Anne-de-la-Pocatière. Il suit aussi un cours de leadership à Fredericton et une formation à l'Université Saint-François-Xavier en Nouvelle-Écosse. Il épouse Irène Daigle, le 2 août 1938. De ce mariage sept enfants sont nés. En 1935, J. Docithe Nadeau s'occupe de la ferme familiale. Il fonde le cercle d'agriculture du Nouveau-Brunswick en 1936. En 1937, il a créé avec d'autres personnes la Caisse populaire de Saint-François Limitée, dont il est le gérant pendant 7 ans. Il transforme la ferme familiale en une ferme de démonstration fédérale de 1939 à 1943. En 1945, il fonde une manufacture de meubles Nadeau et Nadeau Limitée à Saint-François. Il fut député libérale du Madawaska de 1948 à 1952 à la législature provinciale. Également, il fut conseiller municipal pendant 23 ans. Il a oeuvré aussi dans plusieurs organismes régionaux et provinciaux dont la Coopérative du Madawaska Limitée pendant 18 ans, la Mutuelle des fermiers de la région du Madawaska, la Croix-Bleue des Maritimes, l'Association des fermiers du Nouveau-Brunswick, le Foyer-École de Saint-François, le Club Richelieu d'Edmundston, les Chevaliers de Colomb, l'Ordre de Jacques-Cartier et bien d'autres. Monsieur J. Docithe Nadeau est décédé le 6 avril 1986 à l'âge de 75 ans et onze mois.

Valentin Richard est né à Saint-André (Cap-Pelé, Nouveau-Brunswick), le 26 septembre 1873, fils de Dosithée Richard et de Marceline Gauvin. Le 3 octobre 1893, il a épousé Marie-Rose Melanson, fille de Fabien et d'Agathe Thériault de Barachois, (N.-B.). Il a pratiqué l'agriculture pendant toute sa vie. Ses petits-fils sont des marchands de Cap-Pelé (N.-B.), depuis les années 1950. Il est décédé le 10 août 1945.

John W. McManus est né à Memramcook, Nouveau-Brunswick, en 1843, fils de Terrance McManus et de Thersia Brownell, marié vers 1874 à Mary Ann Reed de l'Île-du-Prince-Édouard. Pendant la période 1880-1900, John McManus est propriétaire d'un vaste magasin général de même qu'impliqué dans l'industrie forestière. Après son décès [ca 1900] ses trois fils Edward, Walter et Jack devenaient les propriétaires de l'empire McManus.

Édouard Girouard est né le 26 novembre 1856 à Sainte-Marie-de-Kent, Nouveau-Brunswick, fils de Jean B. Girouard et d'Apollonie Melanson. Il habite à Moncton (N.-B.) dès 1881, employé comme commis à l'Intercolonial. En 1882, il est reçu au Barreau de la province. Il fut le premier avocat acadien à Moncton, profession qu'il pratiqua pendant une soixantaine d'années. Il fut étroitement lié au nationalisme acadien. Il fut aussi le dernier survivant de la délégation acadienne au congrès de Québec en 1880 qui fut à l'origine de la première Convention nationale acadienne tenue à Memramcook en 1881. De plus de 1911 à 1949 il était maître en chef de la Cour suprême du Nouveau-Brunswick. Marié en premières noces à Élisabeth Léger, puis à Élise Michaud, en 1906, veuve du docteur Édouard Léger, médecin de Bouctouche (N.-B.) et député à Ottawa (Ont.). Édouard Girouard est décédé en août 1949.

Pierre Gagnon est né à MacDougall (Notre-Dame-de-Kent), le 28 mai 1963, fils d'Henri Gagnon et de Marie-Mai LeBlanc. Gradué du secondaire de Bouctouche, Nouveau-Brunswick, en 1982, il s'inscrit au baccalauréat des Arts à l'Université de Moncton (1982-1984). Par la suite, il a déménagé à Montréal et a pratiqué le métier de barman pendant 7 ans. Il s'intéresse à l'histoire acadienne. Il réside à MacDougall (N.-B.).

Aristide LeBlanc est né à Tidiche (Cap-Pelé, Nouveau-Brunswick), le 1 août 1914, fils d'Alphée et d'Adèle Landry. Après trois années à l'école primaire, il demeure à la maison afin d'aider son père avec les travaux de la ferme et la pêche. À l'âge de 16 ans, il devient propriétaire de son propre bateau et devient donc pêcheur à son propre compte. Le 16 octobre 1935, il épouse en premières noces Bertha LeBlanc fille de Jules et Emma Melanson de Portage (Cap-Pelé, N.-B.). Bertha est décédée le 12 novembre 1941 et quelques mois plus tard, en 1942, Aristide s'enrôle dans la Marine Royale et est basé à Saint-Jean, Terre-Neuve, où il est promu Chief Petty Officer. Il y demeura jusqu'à la fin de la guerre, en 1945. C'est pendant son séjour à Terre-Neuve qu'il convole en deuxièmes noces avec Ethel Curtis. À son retour à Cap-Pelé, il reprend son métier de pêcheur et durant la saison morte, il travaille comme charpentier dans la région, mais également au Labrador et dans le Grand Nord canadien. Il exerce ces deux métiers pendant une vingtaine d'années, alors qu'il abandonne le métier de pêcheur pour s'adonner exclusivement à la charpenterie jusqu'en 1971. Par après, il demeure dans la région et prend le métier de peseur de homard jusqu'à sa retraite en 1979. À partir de 1973, il entreprend la lourde tâche de reconstituer la population acadienne de la région de Cap-Pelé et Chimougoui (Shemogue) depuis le début du XIXe siècle jusqu'aux années 1970. En plus des registres paroissiaux et des recensements entres autres, il interroge les gens de la région pour compléter ses recherches. Historien amateur et généalogiste averti de cette région, ses écrits ont été publiés dans l'hebdomadaire " La Boueille ". Il est décédé à Cap-Pelé, le 25 juin 1993.

Octave Cormier est né à Saint-Paul-de-Kent (Nouveau-Brunswick), le 8 juin 1908, fils de Maxime Cormier et de Geneviève Maillet. Par après, il s'établit avec son père à Saint-Antoine (N.-B.). Il s'est marié en premières noces à Marie Richard, décédée en 1963 et en secondes noces à Emma Gaudet. Il a été pendant de nombreuses années secrétaire et percepteur de la Société l'Assomption. Pendant les années 1960 et 1970, il a travaillé comme serrurier à l'Université de Moncton. Il est décédé le 15 juin 1995.

Urbain LeBlanc est né à Saint-Charles (Nouveau-Brunswick), le 30 mai 1896, fils de Dosithée LeBlanc et de Scholastique Fontaine. Dosithée LeBlanc était meunier et propriétaire d'une manufacture de bois à Saint-Louis-de-Kent (N.-B.). Urbain LeBlanc fréquenta le Collège Saint-Joseph pendant l'année 1914. Il participa à la Première Guerre mondiale. Par la suite, il demeura en France où il épousa une française du nom de Madeleine; deux enfants naîtront de cette union. Il établit alors une entreprise en chauffage qu'il dirigea jusqu'à la Deuxième Guerre mondiale, alors qu'il fut incarcéré à partir de 1940 sous le régime de Vichy. Après la guerre, il a été libéré des camps de prisonniers allemands et en 1948, il est revenu en Acadie. Au début des années 1950, il était à l'emploi du Collège Saint-Joseph s'occupant du chauffage. En février 1954, alors qu'il est résidant de Dorchester Crossing (Scoudouc), il lance une revue qu'il intitule «Maître Guillaume», dont le numéro paraîtra en mai de la même année. Urbain LeBlanc est décédé à Goose Bay (Labrador) vers 1955. Un fils adoptif lui survit, soit Bernard César de Shédiac (N.-B.).