Le Centre de documentation et d'études madawaskayennes (Cdem) fut fondé en 1978 par la Société historique du Madawaska. Cette dernière assure l'existence du Cdem selon les termes de protocole d'entente signés conjointement par l'Université de Moncton et la Société historique. Le Cdem est situé dans la bibliothèque Rhéa Larose du Campus d'Edmundston de l'Université de Moncton. Durant les treize premières années de son existence, l'essentiel du travail de collection, d'organisation et de classement a été réalisé par divers projets parrainés par la Société historique du Madawaska. Les objectifs consistent à acquérir de la documentation sur tous les aspects de la vie madawaskayenne depuis sa fondation jusqu'à nos jours. Le 1 juillet 1991, un archiviste reçoit un mandat à temps plein pour entreprendre une gestion continue du Cdem.

Le Cercle acadien Beauséjour a été fondé à Moncton (Nouveau-Brunswick) en 1946 par les professionnels acadiens de cette ville. Son premier président fut Euclide Daigle. En 1971, le Cercle fêtait son 25e anniversaire et le célèbre joueur de hockey, Jean Béliveau du Canadien de Montréal, était le conférencier d'honneur lors du Banquet Gala organisé pour l'occasion. Vers 1975, le Cercle acadien Beauséjour fut intégré au Club de Curling Beauséjour.

Le Cercle Jacqueline-Collette de la Société des enseignants retraités francophones (SERF) a été fondé à Dieppe (Nouveau-Brunswick) le 30 janvier 1985. Comme son nom l'indique, il s'agit d'une association pour promouvoir et défendre les acquis des enseignants et enseignantes retraités francophones, bref leur mieux-être économique et leur solidarité sociale. Un bulletin d'information est publié par cet organisme depuis 1986.

Au début du vingtième siècle, le réseau du chemin de fer national est implanté depuis quelques décennies dans l'Est du pays. La région d'Edmundston (Nouveau-Brunswick) notamment allait recevoir ses installations ferroviaires avec ses équipes de travail en permanence. C'est dans ce contexte que les Cheminots de la gare d'Edmundston se constitue en un regroupement de travailleurs syndiqués, affiliés à la "Grand International Brotherhood of Locomotive Engineers". Ainsi le 23 septembre 1917, la Fraternité des Travailleurs du Chemin de Fer se réunie en assemblée d'organisation dans l'édifice Franc-maçonnique à Edmundston pour créer une nouvelle division qui portera le numéro 873. Ce regroupement est le résultat de la fusion de trois divisions déjà existantes. D'autres fraternités seront organisées dans les années qui suivront et identifiées par les divisions 671, 891, 1296.

Édouard Chiasson est né à Lamèque, (Nouveau-Brunswick), le 4 avril 1856. Suite à des études primaires dans son village, il fréquenta le Collège Saint-Louis, puis il enseigna de 1888 à 1923 à Lamèque. Il était aussi maître-chantre de la paroisse de Lamèque. Il a épousé le 12 novembre 1884 Marie Sormany. Il est décédé vers 1942.

Herménégilde Chiasson est né le 7 avril 1946, à Saint-Simon, Nouveau-Brunswick. Suite à ses études secondaires, il fréquente l'Université de Moncton où il obtient un baccalauréat des arts en 1967, après quoi il s'inscrit à l'Université Mount Allison (Sackville, N.-B.) en arts visuels où il termine un autre baccalauréat des arts en 1973. Par la suite, il décroche un diplôme de l'École Nationale Supérieure des Arts Décoratifs de Paris en 1977 et une maîtrise en esthétique de la Sorbonne la même année. En 1982, il termine une maîtrise en photographie à la State University of New York et l'année suivante, un doctorat de troisième cycle portant sur la photographie à la Sorbonne ou l'Université de Paris.

Avec une formation aussi variée, Herménégilde Chiasson épouse différentes formes d'art; c'est un artiste multidisciplinaire qui s'est fait connaître tant comme écrivain (poète et dramaturge), peintre, graveur ou encore comme cinéaste. Il est de fait l'auteur de plusieurs recueils de poèmes et de nombreuses pièces de théâtre. En outre, il a exposé ses oeuvres un peu partout aux provinces Maritimes de même qu'au Québec et ailleurs au Canada, aux États-Unis, en Europe et même au Japon en tant que représentant du Canada à l'exposition internationale de l'art étudiant à Tokyo, en 1967.

À partir du milieu des années 1980 débute sa carrière de cinéaste; il a réalisé plusieurs films dont un certain nombre à caractère historique ou du genre biographique sur des personnages comme Françoise de La Tour, Jack Kerouac, Louis-J. Robichaud ou encore des événements historiques comme la Déportation des Acadiens.

Herménégilde Chiasson a oeuvré dans le domaine de l'enseignement tant au niveau secondaire qu'au niveau universitaire. Il a également travaillé comme chercheur, journaliste et réalisateur d'émissions radiophoniques et télévisuelles et de plus, il a évolué dans le milieu théâtral en tant que décorateur, publiciste, metteur en scène et responsable de la scénographie. En outre, il a réalisé des maquettes de couvertures de livres, des affiches et au moins une pochette de disque (Synergie du groupe 1755). Enfin, il a dirigé la galerie d'arts de l'Université de Moncton où il a également enseigné les arts visuels et la photographie et il a été président de la Galerie Sans Nom et un des membres fondateurs de l'Association des écrivains acadiens.

En 1992, il est nommé au Conseil des arts du Canada et la même année, il a remporté le prix France-Acadie avec son recueil de poèmes «Vous». En 1999, la Fédération culturelle canadienne-française lui a remis le Prix de la francophonie et son recueil « Conversations » lui a valu le prestigieux Prix littéraire du gouverneur-général dans la catégorie poésie.

C'est en 1950 à Moncton (Nouveau-Brunswick), que soeur Florine Després fondera la Chorale Notre-Dame d'Acadie du Collège du même nom. La chorale prit vraiment son envol lors du Festival de musique à Saint-Jean (N.-B.) en 1952, alors qu'elle remporte le Trophée Lincoln, accordé à la meilleure chorale sénior du Canada. Entre 1952 et 1962, cette chorale remportera ce trophée à cinq reprises sous la direction de soeur Lucienne. Pendant de nombreuses années, la chorale participa à de nombreux festivals dans l'ensemble du Canada, de même qu'à des émissions radiophoniques.

François Ciquart (1754-1824), prêtre sulpicien, est né le 30 août 1754 à Langlade, France, fils de François Roussel Ciquart et de Luce Gautier. Après ses études classiques et sa théologie à Clermont-Ferrand, il est ordonné prêtre en 1781. ll arrive à Québec en 1783, mais repasse aussitôt en France. Revenu aux États-Unis en 1792, il devient missionnaire au Madawaska de 1794-1796 et en 1799, et par la suite à Caraquet en 1802 et à Memramcook, de 1802 à 1812. De 1812 à 1824, il se retire au Québec et devient missionnaire chez les Abénakis, puis vicaire et aumônier dans la région de Montréal. Il est décédé le 26 septembre 1824 à Montréal.

Edmundston a été incorporé en statut de ville le 31 janvier 1905 sous l'acte d'incorporation des villes du Nouveau-Brunswick. La ville d'Edmundston est devenue la quatrième Cité de la province, le 29 avril 1952 par sanction de la législature provinciale et l'assentiment royal comprenant une population de 10 750 habitants.

La station radiophonique CJEM fut mise en ondes le 4 décembre 1944 sur bande AM à Edmundston. La capacité de diffusion des émissions était étendue sur un rayon de 100 milles de distances. Son ouverture officielle se fit le 10 décembre 1944, et présente alors une programmation d'intérêt local, dont des artistes et des actualités régionales. À l'automne 1974, la station radiophonique procède à des changements techniques. Une antenne émettrice est installée à Grand-Sault. La station CJEM devient alors CJEM-CKMV et cela permet une meilleure réception pour des localités environnantes. CJEM-CKMV demeure toujours sur la bande AM jusqu'en août 2000, alors qu'une demande pour une licence de diffusion sur bande FM lui est accordée par le Conseil des radios et des télécommunications canadiennes. L'émission Point de vue, présente quotidiennement un texte d'actualité écrit par les gens de la région. Ces textes sont courts et portent sur des sujets variés. Nous ne connaissons pas la durée exacte de diffusion du programme "Point de vue", cependant ce dernier est en ondes entre 1971 à 1978. Son animateur vedette est Jean-Pierre Pampalon jusqu'en 1976, au moment qu'il quitte la station. Plusieurs autres lui ont succédé, mais en 1978, l'émission radiophonique cesse par manque d'intérêt général.