La Coopérative du Madawaska Ltée portait autrefois le nom La Beurrerie de Madawaska, (Nouveau-Brunswick). Le nom fut changé en 1939 pour La Coopérative du Madawaska Ltée. Son but était d'offrir aux agriculteurs des services essentiels pour l'époque. La coopérative opère d'abord une beurrerie à Saint-Hilaire. Par la suite, elle ouvre un magasin à Edmundston sur la rue St.-François en novembre 1938. Le magasin s'occupait de la vente des oeufs, des engrais chimiques et du beurre. C'est en 1939 qu'il commence la fabrication des moulées. À partir de 1948, la coopérative ouvre un garage pour réparer et vendre de la machinerie agricole. En 1949, elle ouvre une épicerie et vend des matériaux de construction. Ensuite ce fut l'ouverture d'une succursale à Grand-Sault au Nouveau-Brunswick en 1959. Tout allait très bien jusqu'au moment où le nombre de troupeaux laitiers a commencé à diminuer par plusieurs cultivateurs préféraient s'adonner uniquement à la production de pommes de terre. Le chiffre d'affaires de la coopérative baisse considérablement entre 1963 à 1969. Cela s'explique par la diminution des cultivateurs dans la région. Également, c'est la fermeture de la Beurrerie et des magasins de Grand-Sault et d'Edmundston. La coopérative travail à son relèvement pour mettre fin à la baisse des affaires et connaîtra des surplus pendant sept années. Cependant le garage de la coopérative connaît des déficits répétitifs. En 1977, il ne reste que quatre départements sur sept dont la machinerie, la plomberie, les moulées et le département divers aux fermiers. Par la suite, les chiffres d'affaires de la coopérative diminuent constamment. Le 23 février 1979, la Banque Provinciale exige le remboursement au complet de l'emprunt contracté. La coopérative étant dans l'impossibilité de rembourser le montant exigé, la Banque Provinciale saisit les avoirs de la coopérative. Ainsi la Coopérative du Madawaska Ltée cesse définitivement ses activités en 1979.

La Fédération des cultivateurs Zone "L" est une entité créée en 1953. Elle avait pour but d'aider les agriculteurs à mettre en marché leurs produits. Les territoires couverts par la fédération s'étendaient sur l'ensemble du comté de Madawaska et le sud du comté de Restigouche. Les membres des sociétés d'agriculture locales participaient aux activités de la fédération. En se regroupant dans des cercles d'études pour suivre des cours de formation, les agriculteurs acquéraient de nouvelles connaissances afin de mieux exploiter leurs entreprises. Par ailleurs, il faut savoir que bon nombre de sociétés agricoles locales existaient bien avant la création de la Fédération des cultivateurs Zone "L". Chaque société d'agriculture jouait un rôle similaire dans la localité pour l'amélioration de l'exploitation agricole, dont le partage des coûts d'équipement et de produits. Peu à peu au cours des années 1970, l'établissement de différentes offices de mise en marché de production agricole ont pris en charge certaines activités qu'exerçait la Fédération des cultivateurs Zone "L".

En octobre 1878, le chemin de fer reliait déjà Edmundston jusqu'à la ville de Woodstock, Nouveau-Brunswick. Edmundston est relié vers l'Ouest jusqu'à Rivière-du-Loup seulement en 1890. Le "New Brunswick Railway" et le "Temiscouata Railway" sont ouverts en 1889. Le "National Transcontinental Railway (N.T.R.)" est créé par une loi du parlement canadien en 1903. Le N.T.R. reçoit l'autorisation de construire une voie ferrée de Moncton à Winnipeg. En novembre 1911, la ligne entre Moncton à Edmundston est ouverte. Le N.T.R. établit assez rapidement un terminal d'importance à Edmundston. Dès 1916, un service d'ingénierie avec un ingénieur résident fait parti de nombreux services qu'offre la station d'Edmundston à l'époque. Plusieurs compagnies de chemin de fer furent fusionnées en 1919. En 1923, le N.T.R. est complètement absorbé par les Chemins de fer Nationaux (C.N.R.). Dès le début des années 20, la station d'Edmundston prend de l'expansion dans le réseau. Cependant en 1985, le service d'ingénierie ferroviaire est concentré à Moncton pour répondre aux besoins de ce service dans l'Est du pays. Le Canadien National, division d'Edmundston avait pour objectifs de livrer des wagons de marchandise et de transporter des gens vers leur destination entre le Nouveau-Brunswick et le Québec.

L'Ordre de Jacques Cartier fut fondé à Vanier (Ontario) en 1926 et dissout en 1965. Le siège social était à Ottawa. Cette société secrète était vouée à la défense et à la promotion des intérêts des Canadiens français, tant dans la fonction publique que dans l'entreprise privée. La première commanderie acadienne fut celle de Campbellton en 1933. En novembre 1935 fut fondée la commanderie no 79 à Moncton. Le Conseil permanent régional (CPR), situé à Moncton, englobait les cellules du sud-est du Nouveau-Brunswick, de Fredericton, de Saint-Jean, de l'Île-du-Prince-Édouard et de la Nouvelle-Écosse. La majorité des membres étaient soit des avocats, des médecins, des rédacteurs, des agronomes, des membres du clergé, des enseignants et des hommes d'affaires. « L'Émérillon » est le bulletin mensuel de l'Ordre publié de 1930 à 1965.

À l'exemple de plusieurs communautés acadiennes, les premières écoles à Néguac n'apparurent que pendant la décennie 1850. Parmi les premiers maîtres d'école qui enseignaient dans des maisons de particuliers, on remarque Thomas Lemarquand de l'île de Guernesey pendant la décennie 1830. On le trouvera plus tard à Saint-Louis-de-Kent, Nouveau-Brunswick. La première école de Rivère-des-Caches remontrerait aux années 1860.

Le magasin général O'Neil & Co., situé au 278, rue High à Moncton, Nouveau-Brunswick, se spécialisait dans l'épicerie et les matériaux scolaires, entre les années 1909 et 1920. Le propriétaire était George O'Neil qui résidait au 280, rue High.

C'est en 1950 à Moncton (Nouveau-Brunswick), que soeur Florine Després fondera la Chorale Notre-Dame d'Acadie du Collège du même nom. La chorale prit vraiment son envol lors du Festival de musique à Saint-Jean (N.-B.) en 1952, alors qu'elle remporte le Trophée Lincoln, accordé à la meilleure chorale sénior du Canada. Entre 1952 et 1962, cette chorale remportera ce trophée à cinq reprises sous la direction de soeur Lucienne. Pendant de nombreuses années, la chorale participa à de nombreux festivals dans l'ensemble du Canada, de même qu'à des émissions radiophoniques.

Le magasin de mobilier et de mercerie Modern Furniture Company Limited a été ouvert en 1950 à Dieppe (Nouveau-Brunswick) par les frères Laurie et Dominique Léger, originaires de Grande-Digue (N.-B.). Précédemment, Laurie Léger avait été propriétaire depuis 1948, d'un même genre de commerce. Pendant les années 1950 et 1960, ce commerce était un des plus importants de Dieppe. Il ferma ses portes en 1983.

Le Centre culturel Aberdeen est situé dans l'ancienne école du même nom qui avait été reconstruite en 1916 suite à un incendie. Il s'agit de l'ancienne " alma mater " de Northrop Frye, auteur-philosophe de renommée internationale. Laissé à l'abondant durant les années 1970, l'édifice devint vite un lieu de rencontres et de rassemblements pour plusieurs artistes, tant acadiens qu'anglophones. En 1986, ces derniers décident de former une coopérative qui devient en 1990 le Centre culturel Aberdeen. Rapidement, le Centre culturel Aberdeen devient le centre de la vie artistique de Moncton. Plusieurs groupes d'artistes s'y joindront au cours des années suivantes, dont : Productions du Phare-Est, Éditions Perce-Neige, Galerie 12, Théâtre l'Escaouette, Galerie Sans-Nom, Film Zone, Imago, DansEncorps, Association acadienne des artistes professionnel(lles) du N.-B., Club 6-12 et Garderie La Floraison.

Le Capitol Theatre Shediac a été construit vers 1935, propriété d'Éric Després. Il fut détruit par les flammes en 1947, puis reconstruit par la suite. Devenu propriété de Joseph LeBlanc vers les années 1960, ce théâtre a été abandonné comme salle de cinéma pour abriter les locaux de la Caisse populaire de Shédiac entre 1976 et 1980, alors qu'il devenait la proie des flammes.