Le Comité consultatif provincial sur les langues officielles du Nouveau-Brunswick a été mis sur pieds par l'Honorable Richard B. Hatfield, alors premier ministre du Nouveau-Brunswick, le 23 mars 1984. Les membres de ce comité avaient pour mandat d'obtenir la réaction du public sur le rapport du groupe d'études sur les langues officielles "Vers l'égalité des langues officielles au Nouveau-Brunswick." Le comité avait pour attributions de connaître et d'obtenir les points de vue des particuliers, d'entamer des discussions avec le Comité consultatif interministériel sur les langues officielles, d'informer périodiquement le premier ministre et le ministre de la Réforme des services publics, de terminer la consultation avant le 30 juin 1985 et présenter le rapport avec les recommandations le plus tôt possible après cette date. Le comité devait remplir son mandat en tenant compte de la Charte des droits et libertés et de la législation provinciale pertinente. Le rapport fut présenté en février 1986. En automne 1984, le comité adopte un plan d'action pour réaliser leur mandat en trois volets. Entre le 6 novembre 1984 et le 15 décembre 1984, les membres tiennent une phase d'information publique aux endroits suivants : Fredericton, Edmundston, Grand-Sault, Woodstock, Saint John (N.-B.), St. Andrews, Sussex, Campbellton, Bathurst, Chatham, Shippagan, Bouctouche, et Moncton. Les ateliers privés d'information se sont déroulés entre le 8 novembre 1984 et janvier 1985. Les audiences publiques ont été reportées à la période du 12 mars 1985 au 16 mai 1985.

Au début du vingtième siècle, le réseau du chemin de fer national est implanté depuis quelques décennies dans l'Est du pays. La région d'Edmundston (Nouveau-Brunswick) notamment allait recevoir ses installations ferroviaires avec ses équipes de travail en permanence. C'est dans ce contexte que les Cheminots de la gare d'Edmundston se constitue en un regroupement de travailleurs syndiqués, affiliés à la "Grand International Brotherhood of Locomotive Engineers". Ainsi le 23 septembre 1917, la Fraternité des Travailleurs du Chemin de Fer se réunie en assemblée d'organisation dans l'édifice Franc-maçonnique à Edmundston pour créer une nouvelle division qui portera le numéro 873. Ce regroupement est le résultat de la fusion de trois divisions déjà existantes. D'autres fraternités seront organisées dans les années qui suivront et identifiées par les divisions 671, 891, 1296.

Le Comité de parents du Foyer École du Madawaska a été constitué en décembre 1993 à la suite d'un mouvement de dissociation de la Fédération des Foyers Écoles du Nouveau-Brunswick survenu quelques années plus tôt. Avec d'autres comités de parents francophones de la province, le comité s'est joint au regroupement des Associations de parents francophones hors-Québec. C'est avec l'appuie de l'Association des enseignants francophones du Nouveau-Brunswick et de l'Association des Conseillers Scolaires que le mouvement remplace l'ancienne structure des Foyers Écoles dans son action auprès des autorités scolaires et du Ministère de l'éducation en tant que comité de lobbies. À l'intérieur de l'école, l'action du Comité de parents reste essentiellement le même en ce qui a trait à l'éducation. Le comité est étroitement impliqué dans les activités de direction, de l'achat d'équipement sportifs ou pédagogiques, de lever de fonds, de dîner chauds, etc.

C'est en 1939 que fut fondé à Québec le Mouvement Lacordaire. Cette société antialcoolique était vouée à combattre tout usage d'alcool. En 1947, le premier cercle fut fondé à Moncton. Dès 1953, le Mouvement comptait déjà 32 cercles dans le sud-est du Nouveau-Brunswick. Il fut dissout en 1971. Le Mouvement était régi par le comité diocésain de Moncton et dépendait du Centre canadien, à Québec, où se trouvait le bureau chef. «Réaction» est le bulletin mensuel du Mouvement.

C'est en 1976 que fut fondée la Galerie Sans Nom à Moncton (N.-B.), afin d'exposer et de promouvoir l'art produit par les artistes francophones du Nouveau-Brunswick et importer des expositions venant de l'extérieur. Cette galerie d'art a permis à de nombreux artistes professionnels et amateurs de l'Acadie et d'ailleurs d'exposer leurs oeuvres. Le dynamisme de la galerie a permis au public d'apprécier un vaste éventail de talents acadiens dans divers domaines : peinture, sculpture, poésie, écriture, photographie, musique et danse. Plusieurs de ces artistes ont participé à deux événements majeurs, D'Art et D'Argent (1989) et Lazart (1982). La Galerie Sans Nom est toujours active et occupe les mêmes locaux au Centre culturel Aberdeen.

La Fédération des associations de familles acadiennes (FAFA) a été fondée le 25 mars 1995, suite au Congrès mondial acadien de 1994. Elle regroupe les associations de familles acadiennes afin d'agir de façon concertée. L'un des principaux buts de la fédération consiste à promouvoir l'héritage culturel, le patrimoine et la généalogie. Son premier président fut Léonard J. Goguen.

La succursale Saint-Antoine, Saint-Antoine (Nouveau-Brunswick), a été fondée le 2 juillet 1906 par Jean H. LeBlanc, secrétaire générale de la Société l'Assomption. La première succursale canadienne fut celle de Bouctouche (N.-B.) en 1904. La majorité des succursales du sud-est du Nouveau-Brunswick furent fondées entre 1905-1907. C'est en 1967-1968 que toutes les succursales ferment leurs portes, alors que la société d'assurances devient l'Assomption Mutuelle-Vie.

C'est pendant la décennie 1850, que les premières écoles apparurent dans la paroisse de Cap-Pelé (Nouveau-Brunswick). Auparavant, l'instruction se donnait dans des maisons de particuliers, certains par des maîtres d'école ambulants, originaires de France, dont Henri Renouard. La première école de Saint-André (N.-B.) fut construite vers 1865, mais elle fut détruite par une incendie et elle fut remplacée par une autre en 1872. Les premiers enseignants furent Hyppolite LeBlanc, Daniel Landry (médecin) et Patrick Hébert.

Dans plusieurs paroisses acadiennes du Nouveau-Brunswick, les premières écoles apparurent pendant la décennie 1850. Avant cette date, des maîtres d'école, dont certains étaient originaires de France, enseignaient dans des maisons particulières. Mais à Saint-Louis-de-Kent, une première école existait déjà en 1842. Le premier maître d'école fut un français nommé Jean Brouard. En 1847, on a construit une école à Bretagneville (N.-B.). Thomas Lemarquant, de l'Île Guernsey, qui avait enseigné à Néguac (N.-B.) de 1834 à 1840, fut son premier enseignant.

Saint-Antoine (N.-B.) a été fondé en 1832 par des familles de Cocagne (Nouveau-Brunswick). C'est vers 1836 que fut construite une première chapelle, puis vers 1856 une église y fut édifiée; enfin une troisième fut construite en 1919. Son premier bureau de poste date de 1873 et sa première école de 1876.